Italianiste. Professeur de lettres et culture italiennes, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand
« Sérénades, chansons à boire, romances, berceuses, chants de travail, chants de marin ou de fileuses, aubades, hymnes et cantiques, ballades, complaintes… l’opéra est plein de ces formes musicales empruntées tantôt au folklore, tantôt à l’église, au monde militaire ou à celui des salons ou des rues. Pourtant, quoi de plus incohérent en apparence ? A l’opéra on chante quand dans la vie on parle. C’est la règle du jeu. Que devient cette règle quand dans la vie on chante ? Or c’est souvent dans les incohérences apparentes que se nichent les choses les plus profondes. » Regardons cela de près !