A l’occasion du prochain centenaire de sa naissance en 2024, nous évoquerons brièvement ce compositeur aux 3 Oscars dont la musique est à jamais associée à un lever de soleil dans le Wadi-Rum, à une balalaïka au cœur de l’Oural ou à un Paris libéré.
Conférence de Gérard Loubinoux ( en prélude à la représentation à Saint-Étienne du 19 novembre )
S’il y a un opéra qui nécessite, à chaque nouvelle écoute, de se replonger dans les méandres de son intrigue, c’est bien Le Trouvère. Pour apprécier pleinement la qualité musicale de cet opéra, un des plus populaires de Verdi, il faut reprendre connaissance avec le Comte de Luna, Ferrando, Manrico, Azucena. La conférence de Gérard Loubinoux de ce jour viendra donc à point nommé pour nous rafraichir la mémoire avant la représentation de l’Opéra de Saint Etienne à laquelle nous assisterons le dimanche 19 novembre.
«Édouard LALO (1823-1892) » ou les séductions de l’exotisme et du pittoresque.
Conférence audiovisuelle par Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin
Ce musicien français dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, un des fondateurs du Quatuor Armengaud, compositeur d’une Symphonie Espagnole quasi contemporaine de Carmen, a souvent puisé son inspiration dans un climat folklorique et populaire, comme en témoignent sa Rhapsodie norvégienne, son Concerto Russe, et par certains aspects, son Ballet Namouna ou encore un de ses chefs d’œuvre le Roi d’Ys.
Mélodiste raffiné au sens rythmique inventif, orchestrateur lumineux, il a donné au répertoire des pages mémorables comme son concerto pour Violoncelle, sa symphonie en Sol Mineur, ou ce Trio que Florent Schmitt admirait.
Venez redécouvrir ce musicien discret à l’univers coloré !
La pièce mythique de ShakespeareRoméo et Juliettea,depuis sa création en 1597, fasciné cinéastes etcompositeurs,prolongeantson universalité dans desesthétiques les plus diverses. Sans esprit didactique, nous vous proposons simplement,au traversd’une ou 2scènes de cechef d’œuvre,de comparerl’approchepour legrand écran,avecl’interprétation parmi tant d’autres, deBerlioz,Prokofiev ou Léonard Bernsteinquand symphonie,ballet ou comédie musicaleen élargissent lediscours et la palette d’émotions.
Italianiste. Professeur de lettres et culture italiennes, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand
« Sérénades, chansons à boire, romances, berceuses, chants de travail, chants de marin ou de fileuses, aubades, hymnes et cantiques, ballades, complaintes… l’opéra est plein de ces formes musicales empruntées tantôt au folklore, tantôt à l’église, au monde militaire ou à celui des salons ou des rues. Pourtant, quoi de plus incohérent en apparence ? A l’opéra on chante quand dans la vie on parle. C’est la règle du jeu. Que devient cette règle quand dans la vie on chante ? Or c’est souvent dans les incohérences apparentes que se nichent les choses les plus profondes. » Regardons cela de près !
Conférence de Gérard Loubinoux Enprélude à la représentation du jeudi 29 Décembre au Grand Théâtre de Genève
D’un point de vue historique, Marie Stuart (1542-1587), catholique et reine d’Ecosse est cousine de la reine d’Angleterre Elisabeth 1ère (1533-1603), protestante et fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn (1500-1536).
Après « Anna Bolena », « Maria Stuarda » est le deuxième opéra de Donizetti consacré à la dynastie des Tudors. Il prend comme modèle une pièce de Schiller. Au début de l’opéra, Marie Stuart s’est enfuie de son royaume et a été emprisonnée par Elisabeth 1ère.
CANDIDE de Léonard Bernstein « Un conte pour notre temps ? »
Une courte Introduction audiovisuelle d’Hubert Grégoire Enprélude à la représentation du Dimanche 18 Décembre à l’Opéra de LYON
CANDIDE fut certainement en son temps comme l’écrit un commentateur, le meilleur des livres pour » le meilleur des »mondes « .
C’est à Genève dans son domaine des Délices en 1758 que Voltaire écrivit son conte philosophique. Léonard Bernstein, Chef d’Orchestre charismatique, musicien protéiforme, enseignant inspiré mais surtout humaniste engagé dans la Vie du Monde, en tira une œuvre géniale mais inclassable -ni Opéra, ni Opérette, ni Musical- où se croisent les influences européennes et américaines et où quelquefois Mahler côtoie Broadway, la Comédie la critique politique et où le Grand Colorature de Cunégonde voisine dans une exubérance virtuose avec un écho-hommage au Final de la Symphonie Résurrection.
Théâtre de L’Échange 26 Rue Sommeiller à ANNECY « CÉSAR FRANCK » (1822-1890) ou » un créateur entre mystique et sensualité »
Conférence audiovisuelle proposée par Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin
Bien peu de mélomanes connaissent la vraie personnalité de celui que les habitudes réductrices ont surnommé Pater Seraphicus.
Certes, si ses convictions et sa production abondante ont fourni au répertoire liturgique, religieux, voire spirituel quantité de pièces de noble grandeur (Les Béatitudes, Rédemption), s’il a ouvert à l’Orgue des perspectives quasi orchestrales que prolongeront Louis Vierne, Charles-Marie Widor et plus tard Marcel Dupré, ses œuvres profanes révèlent un romantisme passionné, quelquefois tourmenté comme ses poèmes symphoniques : Le Chasseur Maudit, les Djinns (d’après Victor Hugo), pur chef d’œuvre de figuralisme littéraire. Sans oublier sa symphonie que les Grands orchestres internationaux inscrivent régulièrement à leur répertoire comme les violonistes on fait de sa Sonate un « tube « incontournable » de leur programmation.
A l’occasion des 200 ans de sa naissance, Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin vous convie à faire plus ample connaissance avec le plus français des liégeois