Opéra en 4 actes, Le Trouvère a été créé au Théâtre Apollo de Rome le 19/01/1853. Grâce à la Conférence de Gérard Loubinoux du 30 octobre, nous sommes maintenant imbattables sur une intrigue qui est quand même un tantinet compliquée. Mais que dire de la musique qui est tellement enthousiasmante qu’elle en a fait un des opéras les plus populaires de Verdi et peut être même de tout le répertoire. Nous retrouvons avec plaisir l’Opéra de Saint -Etienne, son cadre enchanteur et son équipe qui a toujours mis un point d’honneur à nous présenter un spectacle de qualité.
Opéra – tango d’Astor Piazzolla mis en scène par Daniele Finzi Pasca et sa compagnie : extraordinaire créateur d’images, réalisateur éblouissant des cérémonies olympiques de Turin et Sotchi, de 2 spectacles du Cirque du Soleil et de la dernière fête des Vignerons. Après la décevante production lyonnaise, il faut absolument (re)découvrir ce magnifique hommage à LA Femme dans la production du créateur suisse.
Conférence de Gérard Loubinoux ( en prélude à la représentation à Saint-Étienne du 19 novembre )
S’il y a un opéra qui nécessite, à chaque nouvelle écoute, de se replonger dans les méandres de son intrigue, c’est bien Le Trouvère. Pour apprécier pleinement la qualité musicale de cet opéra, un des plus populaires de Verdi, il faut reprendre connaissance avec le Comte de Luna, Ferrando, Manrico, Azucena. La conférence de Gérard Loubinoux de ce jour viendra donc à point nommé pour nous rafraichir la mémoire avant la représentation de l’Opéra de Saint Etienne à laquelle nous assisterons le dimanche 19 novembre.
L’Empereur chasse une gazelle qui se métamorphose en femme sous ses yeux. Elle ne projette pas d’ombre et ne peut porter d’enfant… Mariusz Treliński met en scène cette nouvelle production comme le voyage d’une femme à travers « la nuit de l’âme » la prison de la mélancolie qui l’isolait de la réalité, des autres et de l’amour.
Pensons à Ingmar Bergman.
Venez découvrir ou redécouvrir ce monumental opéra de Richard Strauss peu représenté.
SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 de 9h 30 précises à 17 heures
Salons du Best-Western, 19 rue du Rhône à ANNECY
EN CHANTER
Proposition audiovisuelle et interactive d’Hubert GRÉGOIRE
C’est une promenade en chansons que nous vous proposons aujourd’hui avec leurs petites histoires : chants de métiers, chansons des rues et chansons sociales, chants de révoltes ou chants de guerre, chansons d’amour et chansons d’humour, Anonymes ou de grandes signatures, de scènes ou de films elles nous racontent un peu nos époques et notre mémoire collective.
Des siècles anciens aux années 60, feuilletons quelques pages de notre album sonore que nous ne pourrons que fredonner.
«Édouard LALO (1823-1892) » ou les séductions de l’exotisme et du pittoresque.
Conférence audiovisuelle par Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin
Ce musicien français dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, un des fondateurs du Quatuor Armengaud, compositeur d’une Symphonie Espagnole quasi contemporaine de Carmen, a souvent puisé son inspiration dans un climat folklorique et populaire, comme en témoignent sa Rhapsodie norvégienne, son Concerto Russe, et par certains aspects, son Ballet Namouna ou encore un de ses chefs d’œuvre le Roi d’Ys.
Mélodiste raffiné au sens rythmique inventif, orchestrateur lumineux, il a donné au répertoire des pages mémorables comme son concerto pour Violoncelle, sa symphonie en Sol Mineur, ou ce Trio que Florent Schmitt admirait.
Venez redécouvrir ce musicien discret à l’univers coloré !
Version française en 5 actes, créée en 1867 à Paris Avec une « distribution de Festival » Charles Castronovo, Rachel Willis Sørensen, Eve-Maud Hubeaux, Vladimir Ulyanov et Stéphane Degout Direction Marc Minkowski
Continuant notre exploration du répertoire de Verdi, Lyria vous propose d’ouvrir sa saison avec ce Don Carlos qui, inspiré, par la pièce de Schiller, nous conduit au pays de l’honneur et de la démesure, l’Espagne de Philippe II, dominée par l’Inquisition. Verdi, entre sentiments et idéologies, s’empare de ces personnages pour « écarteler les coulisses du pouvoir et dénoncer le fanatisme religieux ». La metteuse en scène Lynda Steier, dans une proposition plus intemporelle, va brosser une fresque sur l’absolutisme et la culture du secret dans un univers sombre et claustrophobique où même le roi ne semble pas être seul au pouvoir et le marquis de Posa se transforme en dangereux politicien opportuniste.
La pièce mythique de ShakespeareRoméo et Juliettea,depuis sa création en 1597, fasciné cinéastes etcompositeurs,prolongeantson universalité dans desesthétiques les plus diverses. Sans esprit didactique, nous vous proposons simplement,au traversd’une ou 2scènes de cechef d’œuvre,de comparerl’approchepour legrand écran,avecl’interprétation parmi tant d’autres, deBerlioz,Prokofiev ou Léonard Bernsteinquand symphonie,ballet ou comédie musicaleen élargissent lediscours et la palette d’émotions.
Le génie de l’opéra romantiquepuise aux sources du génie shakespearien avec ce drame construit autour d’uncouple. Macbeth et Lady Macbeth , prêtsà tuer sans limite pour le pouvoir royal. Les sorcières poussent au crime,mais les remords assailliront finalement les assassins, acculés par les Ecossais alliés aux Anglais. L’ampleur vocale de la soprano dramatiqueCatherine Hunold,interprète en 2021 de laVierge deMassenet,sert le personnage sombre etmaléfiquede Lady Macbeth.
L’orchestre est dirigé parGiuseppe Grazioli. Les grondements, l’effroi, la terreur: la musique de Verdi épouse les émotions des personnages, créant uneambiance hautement théâtrale.
deLeošJanáček Opéra en 3 actes,livret de Vicence Cervinka Direction musicale : ElenaSchwartzMise en scène : Babar Wysocka
Apartir de la nouvelle russeL’Oraged’Ostrovski, le compositeur tchèque Leoš Janáčekinventeune héroïne vibrante et déchirée, dont la quête de liberté se fracasse face au réel. L’un des grandsportraits de femme du XXe siècle est à découvrir dans cette nouvelle production saisissante. En 1917, Leoš Janáček, 63 ans, rencontre la jeune mère de familleKamila Stösslová, 26 ans, et en tombe fou amoureux, au point delui écrire plus de 700 lettres et d’en faire la muse des œuvres qu’ilcomposera dans les11ans qui lui restent à vivre. Fascination ambivalente :Kamila ne l’aime pas. De l’extraordinairevitalité des héroïnes duJournal d’un disparuou deLa petite renarderuséeà la dureté d’Emilia dansL’Affaire Makropoulosou au suicidede l’héroïne deKatia Kabanova, la passion malheureuse de Janáčekinspire puissamment son écriture et ses personnages de femmes. Lechoix,pourlamiseenscène,delajeuneartistepolonaiseBarbaraWysocka,violoniste,actrice,créatriced’imagesetd’environnements hors normes, metteuse en scène de théâtre etd’opéra est lapromesse d’unesurprenantedécouverte. Deux autres femmes sont à lamanœuvre: la jeune cheffe d’orchestre Elena Schwarz, et lascénographe Barbara Hanicka.