LA FLÛTE ENCHANTÉE

LA FLÛTE ENCHANTÉE

Dimanche 16 novembre 2025 à 15 heures

OPÉRA DE SAINTÉTIENNE

LA FLÛTE ENCHANTÉE

Opéra en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart

Mêlant féerie, rituel maçonnique et romance sentimentale, la Flûte Enchantée est un voyage des ténèbres vers la lumière.
Ce long chemin de l’enfance à l’âge adulte, des émois adolescents à l’amour ne peut que trouver résonances chez Cédric Klapisch, cinéaste et réalisateur de nombreux films tout en nuances dont : «L’Auberge espagnole», «Chacun cherche son chat», «Un air de famille», «En corps».
Une première pour lui au Théâtre des Champs-Élysées et l’occasion de glisser de la chronique familiale à la fable initiatique. C’est cette même mise en scène que nous retrouverons pour ce spectacle.

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One thought on “LA FLÛTE ENCHANTÉE

  1. Cette Flûte nous a enchanté
    En ce dimanche 16 novembre 2025, notre divin Mozart nous ayant conduit au Paradis, admirablement servi par Cédric Klapisch, je me suis permis de recueillir les réactions de Wolfgang et, revenu sur terre, de faire réagir Cédric

    Wolfgang
    Cédric, cher ami, je te dois cette lettre,
    Car pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître !
    Non content de truster du Ciné les honneurs,
    Voilà qu’à l’Opéra tu t’y mets de bon cœur.
    Un peu tard il est vrai, mais aux âmes bien nées,
    Le talent ne craint pas le nombre des années.

    Vois-tu, mon cher Cédric, du haut du Paradis,
    Je surveille mes œuvres, j’écoute ce qu’on en dit,
    Comment on les prépare, à quelles sauces on les mange,
    Quelquefois ça me plait, parfois ça me dérange.

    Mon ami Saint Étienne veille que dans son pays
    Mes œuvres soient présentes et je l’en remercie.
    C’est le cas ces temps-ci, ma Flûte de ton cru,
    Légère et entrainante ne nous a pas déçu.

    Une sombre forêt comme domaine de la nuit,
    Un décor lumineux comme domaine de l’esprit.
    Ton serpent à trois têtes ondulant à loisir,
    Comme un oiseau de proie a su nous éblouir.
    Le naturel enjoué de ton cher oiseleur
    A, sans réserve aucune, recueilli nos faveurs.
    Sa Dulcinée, branlante puis ragaillardie,
    M’a séduit par son chant et son espièglerie.
    Le français pour l’action, pourquoi pas après tout,
    D’autant que ton humour est toujours de bon goût.
    Je pourrais évoquer d’autres satisfactions,
    Mais je crains, ce faisant, d’en faire un peu trop long.

    Cédric

    Que de fleurs de la part d’un ténor du Classique !
    C’est beau, c’est généreux, c’est grand, c’est magnifique !
    Je l’avoue cette Flûte m’a beaucoup inspiré,
    Et ça me donnerait l’envie d’recommencer.
    Fort de ma connaissance des mœurs espagnoles,
    Je pourrais mettre en scène, croyez-moi sur parole,
    Se passant à Séville, Les Noces et Don Juan.
    Et j’en rêve déjà mais je crains cependant,
    Qu’en réaction vexée par tous ces beaux hommages,
    Quelques metteurs en scène en viennent à prendre ombrage.
    Alors si contre moi toutes ces critiques convergent,
    Mon cher Wolfgang je crains qu’on ne soit pas sorti d’l’auberge.

    Propos recueillis par CéGé, notre envoyé spécial au Paradis.

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