LA PÉRICHOLE
Philippe Commentaires 0 Commentaire
Dimanche 4 janvier 2026 à 15 heures
OPÉRA DE SAINT–ÉTIENNE
LA PÉRICHOLE
« Ce qui fait le succès incroyable des plus grands ouvrages d’Offenbach, depuis leur apparition sur scène sous le Second Empire et au début de la IIIème République, c’est un mélange admirablement réussi entre une musique d’une efficacité redoutable et des livrets dont la verdeur et la satire ont gardé toute leur causticité mordante. Le plus réjouissant, et le plus juste d’ailleurs, étant que tout le monde en prend pour son grade, et c’est pour cela que tous rient : le peuple ivrogne et cupide, les courtisans vils et lâches, les puissants aveuglés par leur orgueil et leur bêtise, jusqu’aux deux héros, artistes discutables et amants peu scrupuleux, desquels chacun de nous peut rire d’autant plus fort qu’il s’y identifiera peut-être davantage…
Nous avons confié la mise en scène, les décors et les costumes au duo de L’Enlèvement au sérail programmé en juin 2025, Jean-Christophe Mast et Jérôme Bourdin.
Le génie comique du ténor Kaëlig Boché en fera un Piquillo irrésistible, tandis que la mezzo-soprano Marie-Andrée Bouchard-Lesieur, de la Nouvelle troupe Favart de l’Opéra-Comique, sera une Périchole ardente et magnifiquement lyrique. C’est Laurent Touche, chef incomparable dans le répertoire lyrique français léger, qui sera à la tête de notre orchestre et notre choeur pour cette production du Nouvel An. » (Opéra de Saint-Etienne)
Inscription ICI

Mêlant féerie, rituel maçonnique et romance sentimentale, la Flûte Enchantée est un voyage des ténèbres vers la lumière.
Le récit d’après Pouchkine nous plonge au cœur de l’empire russe, au travers d’une fable politique sur la grandeur et la décadence d’un règne. Créé en 1869, Boris Godounov incarne la rencontre entre la grande et la petite histoire. Entre la destinée d’une nation et le drame intime de celui qui la dirige. Le tout grâce aux couleurs chatoyantes de la musique du compositeur russe Moussorgski, directement inspirée du répertoire traditionnel de son pays. Des voix solistes et des masses chorales étincelantes, un orchestre de sonorités inouïes : l’écriture du compositeur se révèle pleine de contrastes, à l’image de cette histoire où les pires noirceurs des puissants côtoient la douceur d’un père et les angoisses d’un homme en proie au doute.
Comment choisir ? D’un côté, l’amour sensuel de Vénus et les charmes de son domaine magique, le Venusberg. De l’autre, l’amour chrétien d’Elisabeth, dans le cadre vertueux de la Wartburg et de ses poètes. Ayant succombé à la première, Tannhäuser sera rédimé par la seconde, par-delà la mort. Encore inspiré par des tournures musicales italiennes, cette œuvre recèle des pages inoubliables comme la Romance à l’Etoile, le Chœur des Pèlerins et bien sûr la célèbre Ouverture ici dirigée par Claudio Abbado
Si vous connaissez bien sûr Carmen, les Pêcheurs de Perles ou l’Arlésienne, peut-être êtes-vous moins familiers du parcours éphémère de cet élève d’Halévy (dont il épousera la fille) et de Marmontel avec lequel il développera une virtuosité pianistique saluée par Liszt qui aurait pu lui ouvrir une brillante carrière de soliste.
Une méditation douce-amère sur la fidélité des femmes, sur fond de travestissements, de faux adieux et de tromperies : COSI FAN TUTTE signifiant : « Elles font toutes ainsi », autrement dit « Toutes les femmes trompent les hommes ».
L’Opéra de Saint Etienne nous fait le plaisir de proposer cet opéra en 3 actes de Camille Saint-Saëns dont l’argument est archi connu ainsi que les principaux airs.