VIENNE
Philippe Commentaires 0 Commentaire
SAMEDI 23 Novembre 2024 de 10h à 19h
Hôtel International (ex Best-Western), 19 Avenue du Rhône ANNECY
Rencontre Audiovisuelle avec
Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin
VIENNE
Entre crépuscule du Romantisme et Art Nouveau
Johann Strauss, Anton Bruckner et Ferruccio Busoni
Vers la fin du règne de Louis XIV, la capitale autrichienne éclipse Versailles, en accédant au rang de capitale européenne de la musique. L’apogée d’un baroque flamboyant, puis la période classique la confirment dans cette position de premier plan, où elle attire les maîtres de tous horizons.
Toutefois, les décès consécutifs de Beethoven et Schubert (en 1827 et 1828) marquent une véritable cassure dans la création viennoise, qui s’appauvrit temporairement. Dès le début des années 1830, Paris supplante donc Vienne, pour une place longtemps convoitée.
Malgré tout, l’après 1850 va ouvrir l’ère d’un renouveau sur les rives du Danube. Avant les orages cérébraux de la création inhérents à l’aube du XXème siècle, l’Autriche offre une vision bien particulière du Romantisme finissant, souvent précurseresse de l’Art Nouveau (Jugendstil), y compris dans le domaine phonique.
Fascinante, la création emprunte alors deux itinéraires principaux : soit l’apport d’autrichiens inspirés, qui parviennent à imposer leurs vues avec plus ou moins de difficultés (dans des registres différents, Bruckner et Johann Strauss) ; soit celui de compositeurs venus de l’extérieur mais pour lesquels les séjours viennois revêtiront une fonction capitale dans l’édification de la pensée créatrice (par exemple, Busoni).
Nous vous convions ainsi à un véritable festival d’images et de sons, préfigurant ce qu’on nommera « L’Apocalypse joyeuse »… !
Patrick-FAVRE-TISSOT-BONVOISIN
Inscription ICI
Les conférences musicales évoquent souvent les personnalités de compositeurs reconnus. Mais il est intéressant de se pencher sur le cas de rois et de reines qui, sans avoir ‘fait carrière » ont eu parfois les compétences d’un grand musicien ou au moins d’un mélomane éclairé, sans pouvoir en faire profession. Frédéric II, roi de Prusse et sa sœur Wilhelmine de Bayreuth ont consacré une partie de leur vie à la musique et à la composition ; Maria Barbara de Bragance, infante du Portugal et reine d’Espagne, a été la créatrice des 555 sonates de Scarlatti ; enfin Elisabeth de Belgique, nièce et filleule de la célèbre impératrice Sissi, a été, sinon une grande interprète, du moins un mécène et une « entrepreneuse » exceptionnelle, dont la Belgique continue de célébrer la ersonnalité à travers le célèbre « Prix Reine Elisabeth ». Patrick Barbier nous propose un petit voyage à travers ces différents pays dont les souverains ont joué un rôle majeur au service de la musique.
Tribune interactive en 2 Actes animée par
C’est une promenade en chansons que nous vous proposons aujourd’hui avec leurs petites histoires : chants de métiers, chansons des rues et chansons 