LOUISE
Philippe Commentaires 0 Commentaire
Dimanche 8 FÉVRIER 2026 à 16 heures
OPÉRA DE LYON
LOUISE
Opéra de Gustave Charpentier
C’est en 1900, dans le cadre de l’exposition universelle, que Gustave Charpentier offre au nouveau siècle l’œuvre qui sera jouée avec un succès constant sur toutes les scènes françaises : Louise.
Aujourd’hui très rarement donné, cet opéra réunit l’héritage de Wagner autant que de Massenet, en convoquant les envolées passionnées d’un orchestre brillant de mille feux.
Cette histoire d’amour sensuel et exalté retrace la quête de liberté d’une ouvrière prisonnière de son milieu social et de sa famille possessive. Mais Louise, c’est aussi le panorama des quartiers populaires à Paris : chiffonniers, marchandes des rues, artistes bohèmes, ce monde ouvrier bouillonnant de vie, traversé d’aspirations à l’idéal, fait de cet opéra un roman musical naturaliste dans le droit fil de Zola.
Dans cette ville aussi réelle qu’imaginaire, Louise sera incarnée par la personnalité rayonnante d’Elsa Dreisig (notre savoyarde), ancienne élève de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon, aujourd’hui étoile lyrique internationale.
Elle prendra vie dans la mise en scène de Christof Loy (meilleur metteur en scène des Opera Awards 2024), au gré des combats de l’héroïne pour échapper à un milieu familial toxique. La peinture d’un monde urbain de l’aube et de l’aurore, où une jeune femme revendique le droit d’aimer et de choisir seule son destin.
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« Ce qui fait le succès incroyable des plus grands ouvrages d’Offenbach, depuis leur apparition sur scène sous le Second Empire et au début de la IIIème République, c’est un mélange admirablement réussi entre une musique d’une efficacité redoutable et des livrets dont la verdeur et la satire ont gardé toute leur causticité mordante. Le plus réjouissant, et le plus juste d’ailleurs, étant que tout le monde en prend pour son grade, et c’est pour cela que tous rient : le peuple ivrogne et cupide, les courtisans vils et lâches, les puissants aveuglés par leur orgueil et leur bêtise, jusqu’aux deux héros, artistes discutables et amants peu scrupuleux, desquels chacun de nous peut rire d’autant plus fort qu’il s’y identifiera peut-être davantage…
Mêlant féerie, rituel maçonnique et romance sentimentale, la Flûte Enchantée est un voyage des ténèbres vers la lumière.
Le récit d’après Pouchkine nous plonge au cœur de l’empire russe, au travers d’une fable politique sur la grandeur et la décadence d’un règne. Créé en 1869, Boris Godounov incarne la rencontre entre la grande et la petite histoire. Entre la destinée d’une nation et le drame intime de celui qui la dirige. Le tout grâce aux couleurs chatoyantes de la musique du compositeur russe Moussorgski, directement inspirée du répertoire traditionnel de son pays. Des voix solistes et des masses chorales étincelantes, un orchestre de sonorités inouïes : l’écriture du compositeur se révèle pleine de contrastes, à l’image de cette histoire où les pires noirceurs des puissants côtoient la douceur d’un père et les angoisses d’un homme en proie au doute.
Comment choisir ? D’un côté, l’amour sensuel de Vénus et les charmes de son domaine magique, le Venusberg. De l’autre, l’amour chrétien d’Elisabeth, dans le cadre vertueux de la Wartburg et de ses poètes. Ayant succombé à la première, Tannhäuser sera rédimé par la seconde, par-delà la mort. Encore inspiré par des tournures musicales italiennes, cette œuvre recèle des pages inoubliables comme la Romance à l’Etoile, le Chœur des Pèlerins et bien sûr la célèbre Ouverture ici dirigée par Claudio Abbado
Une méditation douce-amère sur la fidélité des femmes, sur fond de travestissements, de faux adieux et de tromperies : COSI FAN TUTTE signifiant : « Elles font toutes ainsi », autrement dit « Toutes les femmes trompent les hommes ».
L’Opéra de Saint Etienne nous fait le plaisir de proposer cet opéra en 3 actes de Camille Saint-Saëns dont l’argument est archi connu ainsi que les principaux airs.