« A TOUS CHŒURS » Proposition audiovisuelle de Hubert Grégoire
Dès la Renaissance, le Théâtre lyrique profane ou religieux, voire la Symphonie, firent du Chœur, une Voix collective dans ses diversités de groupes ou de mouvements où voisinent cortèges hiératiques et révoltes populaires, déploration et allégresse.
Au travers d’un certain nombre d’exemples plus ou moins familiers, nous commencerons à observer quelques aspects des mises en scène de ce théâtre de voix.
« L’EXOTIME A L’OPÉRA » Conférence de Gérard Loubinoux
La racine éxô en grec veut dire « au dehors ». Exotique est donc ce qui est au-dehors ou qui vient du dehors. Question : du dehors de quoi ? Pour faire simple : de ce que nous considérons comme notre culture. Est d’autant plus exotique ce qui en est le plus éloigné géographiquement. Où commence l’exotique ? Rude question.
L’exotique est une chose ; l’exotisme une autre. C’est ce que, dans notre culture, nous récupérons de l’exotique et retravaillons pour lui donner une portée décorative, philosophique ou dramatique. À l’opéra l’exotisme va trouver deux ou trois sources d’inspiration : le dépaysement, la confrontation à l’Autre, des musiques sortant de nos critères académiques. C’est à ce voyage que nous convie Gérard Loubinoux dans sa conférence illustrée de nombreux exemples sonores.
« LA KHOVANTCHINA » Conférence de Gérard Loubinoux En prélude à la représentation du dimanche 30 mars au Grand Théâtre de Genève
Après Boris Godounov, Moussorgski se replonge en 1872 dans l’histoire de la Russie des tsars qui le passionne et, cette fois, fait revivre la résistance d’une Russie féodale, authentique et pure – celle qu’il aime en bon « slavophile » et qu’il défend – face aux tenants d’une Russie moderne et ouverte à l’Occident qui finira par avoir le dessus.
Gérard Loubinoux, nous racontant ces luttes de pouvoir, ne manquera certainement pas de nous inviter à chercher, comme le souhaitait déjà le compositeur, « le passé dans le présent » : ce à quoi nous invitera également le metteur en scène Calixto Bieito.
Hôtel International (ex Best Western), 19 Avenue du Rhône Annecy
» LA CHAUVE-SOURIS «
Tribune interactive en 2 actes, animée par P. Favre-Tissot-Bonvoisin, Gérard Loubinoux, Hubert Grégoire, Claude Guérin
Dans une version allégée de notre traditionnel rendez-vous de l’an neuf, nous allons prolonger notre thème de Novembre et vous convier à Vienne pendant une nuit de folie qui n’est ni une escapade de Batman ni publicité capillaire, et écouter la vengeance minutieusement organisée du Dr Falke envers son ami Gabriel von Esenstein, qui l’a contraint, au retour d’un bal costumé, à traverser la ville, déguisé en chauve-souris. Ceci, en confrontant avec légèreté, 4 interprétations.Avant de partager la galette, à défaut de Strudel, et trinquer, un verre de Sekt ou simplement de cidre à la main.
Conférence audiovisuelle par Patrick Favre-Tissot-Bonvoisin
En cette année du centenaire du décès de Gabriel Fauré, quoi de plus naturel que d’ouvrir notre saison par une conférence consacrée à ce fameux compositeur. D’autant plus que Gabriel Fauré fréquenta régulièrement le village d’Annecy le Vieux durant les dernières années de sa vie dans les années 1920. C’est d’ailleurs à Annecy le Vieux qu’il composa le mouvement lent et le final de son œuvre ultime, le Quatuor à cordes.
Dans la villa Dunand, il reçut de nombreux artistes comme les compositeurs Alfred Cortot et Arthur Honegger, le violoncelliste Pablo Casals, la meneuse de revue Joséphine Baker. En août 1923, lors d’un concert privé dans l’église, Gabriel Fauré joua son Requiem à ses invités.
Si ce compositeur italien né en 1911 et mort en 1979 a à son répertoire « classique » opéras, symphonies, concertos, musique de chambre, c’est son immense production pour le Cinéma qui l’a rendu populaire. Bernard Hermann a son Hitchcock, Ennio Morricone son Sergio Leone. Nino Rota lui, a entretenu avec Federico Fellini une affinité élective et complice (La Strada, La Dolce Vita, Amarcord, Casanova….), mais aussi avec Luchino Visconti (Rocco et ses frères, le Guépard), Franco Zeffirelli (Roméo et Juliette) et bien sûr Francis Ford Coppola dont la musique du Parrain a été couronnée d’un Oscar. Une trompette nostalgique, une mandoline écrasée de soleil, les parades de cirque, les vastes accents romantiques ou les ténébreuses mélodies des déchirements….voici quelques-unes de ces images sonores que nous ferons revivre -en toute simplicité-sur notre écran imaginaire.
Certains objets, pour des raisons liées à la nature-même de l’être humain, lui sont source de rêveries. La nature se présente alors comme un livre d’images qu’il convient de déchiffrer pour mieux saisir le monde. Après les quatre éléments et la nuit que nous avons déjà visités, voici maintenant une classe d’objet, tout aussi riche de résonances et très présente dans l’opéra : la fleur et son écrin, le jardin. À la différence des précédents elle est dotée de la vie ce n’est pas une petite différence Penchons-nous donc sur elle un instant.
A l’occasion du prochain centenaire de sa naissance en 2024, nous évoquerons brièvement ce compositeur aux 3 Oscars dont la musique est à jamais associée à un lever de soleil dans le Wadi-Rum, à une balalaïka au cœur de l’Oural ou à un Paris libéré.
Conférence de Gérard Loubinoux ( en prélude à la représentation à Saint-Étienne du 19 novembre )
S’il y a un opéra qui nécessite, à chaque nouvelle écoute, de se replonger dans les méandres de son intrigue, c’est bien Le Trouvère. Pour apprécier pleinement la qualité musicale de cet opéra, un des plus populaires de Verdi, il faut reprendre connaissance avec le Comte de Luna, Ferrando, Manrico, Azucena. La conférence de Gérard Loubinoux de ce jour viendra donc à point nommé pour nous rafraichir la mémoire avant la représentation de l’Opéra de Saint Etienne à laquelle nous assisterons le dimanche 19 novembre.