MOÏSE ET PHARAON
Philippe Commentaires 1 commentaire
DIMANCHE 22 JANVIER 2023 à 16 heures
OPÉRA DE LYON
MOÏSE et PHARAON
Spectaculaire opéra de ROSSINI
Dans une mise en scène inventive de Tobias Kratzer
Direction musicale de Daniele RUSTIONI
Après sa création au festival d’Aix-en-Provence 2022 cette nouvelle production est présentée à LYON.
« Jamais sujet plus vaste ne s’était offert à un compositeur. Ici la Terre et ses puissances essaient de combattre contre Dieu », écrivait Balzac à propos de Moïse et Pharaon.
Ce récit de la fuite d’Égypte des Hébreux opprimés, qui culmine dans la célèbre traversée de la mer Rouge, fait la part belle aux chœurs et au spectaculaire. C’est tout l’enjeu de la mise en scène de l’allemand Tobias Kratzer, (remarqué ces dernières années pour l’intelligence de ses relectures de Faust, Tannhäuser ou encore Guillaume Tell du même Rossini), qui est de concilier l’ampleur du spectacle avec la nécessité de moderniser une histoire figée dans nos imaginaires par les productions hollywoodiennes de Cecil B. De Mille.
Cet épisode biblique entre ainsi en résonance avec les complexités du monde méditerranéen contemporain et de ses peuples en exil, entre réalisme et utopie.
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Après « Anna Bolena », « Maria Stuarda » est le deuxième opéra de Donizetti consacré à la dynastie des Tudors. Il prend comme modèle une pièce de Schiller.
Le chef britannique Wayne Marshall et le metteur en scène américain Daniel Fish, tous deux amoureux fous de ce que la comédie musicale américaine a de meilleur, s’emparent avec la chorégraphe Annie-B Parson de l’œuvre du compositeur de West Side Story Leonard Bernstein. Inspiré du célèbre conte philosophique de Voltaire publié en 1759, la création fut un « bide » à Broadway en 1956, avant que ce Candide et ses chansons n’entrent dans la légende.
Connaître et comprendre Beethoven, ce n’est pas uniquement parcourir un catalogue au gré des époques d’une vie tourmentée au tournant de deux siècles, c’est également s’attacher à la personnalité complexe du compositeur, tant son évolution demeure étroitement liée à la nature de sa création, aux visages qu’elle présente, à ses incessantes métamorphoses esthétiques. 
Pourquoi ne pas commencer la saison d’opéra par un « miracle » ? C’est ainsi après tout que Brahms qualifiait Le Nozze di Figaro. Cette première collaboration de Mozart et du librettiste Da Ponte connaît un bel accueil à sa création, et s’est depuis hissée dans les pièces majeures du répertoire. La route semée d’embûches vers le mariage de Figaro et de Suzanne courtisée par le Comte Almaviva, époux de Rosine, elle-même courtisée par Chérubin….
Une rencontre entre quatre jeunes gens ouvre la saison lyrique. Richard Wagner a 32 ans lorsqu’il dirige la première de son opéra Tannhäuser à Dresde. Nous sommes en 1845 et c’est déjà sa cinquième œuvre lyrique.