LA DAME DE PIQUE
Philippe Commentaires 0 Commentaire
Dimanche 24 mars 2024 à 16 heures
OPÉRA DE LYON
LA DAME DE PIQUE
de Piotr Illitch Tchaïkovski
Par-delà le temps, l’espace et l’Histoire, trois Russes, Alexandre Pouchkine le poète, Piotr Ilitch Tchaïkovski le compositeur et Timofeï Kouliabine le metteur en scène, ouvrent le Festival 2024 avec le portrait bouleversant de Lisa.
Sous la baguette de Daniele Rustioni, cette œuvre réunit chanteurs russes et ukrainiens.
Timofeï Kouliabine signe à l’Opéra de Lyon son premier spectacle lyrique en France avec cette Dame de pique, dont il fait ressortir toute la dimension contemporaine – l’amour, l’addiction, la folie.
Après Eugène Onéguine et Mazeppa, Tchaïkovski, pour La Dame de pique, retourne à la source de Pouchkine. Il est ici au sommet du romantisme avec son sens du lyrisme, de la poésie, du fantastique et son ironie parfois, ce qui le rapproche des grands génies, Gogol, Dostoïevski et jusqu’à Boulgakov.
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Certains objets, pour des raisons liées à la nature-même de l’être humain, lui sont source de rêveries. La nature se présente alors comme un livre d’images qu’il convient de déchiffrer pour mieux saisir le monde.
Pour ceux qui, faute de place, n’avaient pu assister à ce désopilant spectacle en 2019, et pour ceux qui veulent le savourer enfin ou le redéguster (logique pour un Opéra-Bouffe !!), en famille et entre amis, comme cadeau de Noël, ne manquez pas cet ouvrage de Jacques Offenbach sur un livret de Meilhac et Halévy. Ces trois-là, de concert, s’en donnent à cœur joie pour faire de ce Barbe-Bleue fainéant et fanfaron une caricature des parvenus du Second empire animée par l’hilarante mise en scène de Laurent Pelly auquel on doit tant de souvenirs savoureux depuis Orphée aux Enfers, La Belle Hélène jusqu’à l’irrésistible Roi-Carotte.
Les conférences musicales évoquent souvent les personnalités de compositeurs reconnus. Mais il est intéressant de se pencher sur le cas de rois et de reines qui, sans avoir ‘fait carrière » ont eu parfois les compétences d’un grand musicien ou au moins d’un mélomane éclairé, sans pouvoir en faire profession. Frédéric II, roi de Prusse et sa sœur Wilhelmine de Bayreuth ont consacré une partie de leur vie à la musique et à la composition ; Maria Barbara de Bragance, infante du Portugal et reine d’Espagne, a été la créatrice des 555 sonates de Scarlatti ; enfin Elisabeth de Belgique, nièce et filleule de la célèbre impératrice Sissi, a été, sinon une grande interprète, du moins un mécène et une « entrepreneuse » exceptionnelle, dont la Belgique continue de célébrer la ersonnalité à travers le célèbre « Prix Reine Elisabeth ». Patrick Barbier nous propose un petit voyage à travers ces différents pays dont les souverains ont joué un rôle majeur au service de la musique.
Tribune interactive en 2 Actes animée par

Opéra en 4 actes, Le Trouvère a été créé au Théâtre Apollo de Rome le 19/01/1853.
ques de Turin et Sotchi, de 2 spectacles du Cirque du Soleil et de la dernière fête des Vignerons.
S’il y a un opéra qui nécessite, à chaque nouvelle écoute, de se replonger dans les méandres de son intrigue, c’est bien Le Trouvère.